"Hey Gamin, apporte-moi une bière !!!"
Voilà une phrase qui caractérise bien ce qu'était devenue la vie de Devon il y a encore quelque temps de cela. Vivant ainsi au côté de son père, ancien ouvrier en bâtiment, malheureusement devenu chômeur en décrépitude, l'homme qu'il côtoyait jours après jour, n'était alors plus l'homme qui l'avait élevé et vue grandir. N'ayant toujours pas accepté la mort de sa femme, disparue dans un banal accident de la route, malgré pourtant les deux années déjà écoulées, il se laissa engloutir par l'alcool et la dépression, ne voyant plus alors, que son passé dans le regard de son propre fils.

Devon avait pourtant vu le jour au sein d'une famille aimante, son père était attentionné, autant envers lui que sa défunte mère. Cette dernière était infirmière et malgré des horaires quelques peut compliqués, leur vie de famille était idyllique, bien que banal à souhait. Suivant une éducation normal, attiré plus par les sciences que les activités physiques, Devon était un bon élève, presque tête de classe, il était pourtant apprécié de ses plus proches camarades, comme de ceux qu'il côtoyait moins.

En somme, il vécut une enfance banal, mise à part peut être ce qui vint à bousculer sa vie de tous les jours, autrement dit, la disparition de sa mère. Cela le pesa quelque temps, ce fut une étape dure, pourtant pour son père, il releva la tête et arrêta de pleurer, pensant à tort que ce dernier en ferait de même.

Depuis ce jour, son père n'a plus grande considération pour lui, l'obligeant même à penser, que se faire aider serait la meilleure des solutions. Envisageant ainsi à faire appelle à une aide sociale, il n'eut malheureusement pas le temps d'en profiter, les adultes s’étant alors évanouies soudainement.

   
   Ayant vue le jour dans cette ville, il n'a pas eut grande occasion de voir autre chose pour comparer réellement les bien fondés de cette cité. Y ayant grandit, il connait certain coins plutôt bien, ne pouvant ainsi pas vraiment se perdre; ou du moins difficilement.

   
   Ne pas croiser son père à son réveil l'intrigua quelque peu. N'étant pas dans les habitudes de ce dernier d'être éveillé avant son fils, ne le pouvant pour ainsi dire, physiquement pas, étant alors complètement ivre et importé par le sommeille, cela fait des mois que Devon est pour ainsi dire, le seul debout de si bon matin.

Se qui l'intrigua, puis l’effraye au final, c'est l’absence des autres adultes, ceux qu'il pouvait croiser lorsqu'il sortait de chez lui, voir même le fait que la télé ne fonctionnait pour ainsi, dire pas à son habitude. Étant sortit, cherchant alors une raison à cette disparition, il commença à évoluer dans la ville, bien trop calme.